Education : du nouveau sur la future école du secteur 1

Selon l’adjoint à l’Education, Paul Bron, l’équipement très attendu par les habitants devrait se situer  » entre Berriat et la Caserne de Bonne « .

Education : du nouveau sur la future école du secteur 1
Cela fait plusieurs semaines maintenant que des parents d’élèves du secteur 1 réclament des informations sur la nouvelle école dans le secteur Berriat-Ampère qui avait été annoncée le 26 juin dernier et qui devait répondre  » aux évolutions démographiques  » d’un quartier qui ne cesse de croître, porté par « son attractivité ». A l’époque, Michel Destot avait annoncé que la réflexion engagée sur la possibilité d’une telle création, en terme de dimensionnement et de localisation notamment, aboutirait dans les six mois. Les six mois sont donc passés et ça y est, on en sait un peu plus sur le projet.Après celle du 27 juin, une seconde lettre a été envoyée il y a quelques jours à tous les parents dudit secteur, réputés pour être assez « actifs »… « La réflexion engagée est évidemment conduite sur la base d’une analyse prospective menée conjointement avec l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise, peut-on lire dans ce courrier signée de la main du maire. Dans ce cadre, nous lui avons demandé de prendre en compte la situation existante mais aussi les nouveaux projets de construction de logements envisagés notamment sur les terrains de l’entreprise ARaymond. Les résultats qui nous ont été communiqués par l’AURG font apparaître que les effectifs en école maternelle et élémentaire devraient se stabiliser d’ici trois à quatre ans. Au regard de ces éléments, il apparaît à l’échelle du secteur, un besoin de deux classes à la rentrée prochaine et de cinq classes d’ici la rentrée 2017 ». Deux classes qui, selon l’adjoint à l’Education Paul Bron, devraient être construites à l’école Anthoard, parallèlement à des « extensions » à Joseph-Vallier, Ampère et Buffon, tandis que la nouvelle fameuse école, censée désengorger notamment Nicolas-Chorier, verrait, elle, le jour en 2015. Où alors, puisque c’est la question que tout le monde se pose ? »Nous étudions actuellement deux pistes très sérieuses et nous sommes en discussion », répond l’élu qui ne veut pas en dire trop, de peur, dit-il, de « faire monter les enchères », mais livre cependant une autre information. « Etant donné que l’évolution des effectifs sur le secteur 2, évaluée elle aussi entre 2 et 3% sur les trois prochaines années (soit un besoin de cinq classes d’ici 2017), devrait se poursuivre au-delà de cette période, il serait plutôt envisagé de construire cette nouvelle école de six à huit classes au croisement de ces deux secteurs, autrement dit, en gros, plutôt entre Berriat et la Caserne de Bonne ». C’est en tout cas ce que prévoit, entre autres, le « Plan investissements dans les écoles 2014-2024 » préparé par Paul Bron. Un plan qui, assure-t-il encore, « ne s’inscrit pas dans la campagne pour les municipales ». Même si l’élu (Go citoyenneté) qui figure en 5e position sur la liste « Aimer Grenoble pour vous » conduite par le socialiste Jérôme Safar, parle bien d’un « programme » pour les écoles grenobloises…

 » Deux salles disponibles au collège Fantin-Latour « 

Autre info qui devrait faire réagir les parents d’élèves du secteur 1, celle livrée dans la lettre de Michel Destot. Alors qu’un collectif pour « Un collège de proximité » milite depuis plusieurs mois aussi pour trouver « une solution durable aux collégiens des quartiers Chorier-Berriat, Bouchayer-Viallet, Jean-Macé et Jaurès avec un nouveau collège », Michel Destot écrit ainsi que « s’agissant de la question des collèges, qui relève de la compétence du Département, j’ai été informé par le conseil général qu’au regard des effectifs actuellement présents dans les écoles élémentaires et des prévisions démographiques, la capacité du collège Fantin-Latour, dont la situation avait suscité des inquiétudes peut-être excessives, permettrait d’accueillir l’ensemble des enfants du secteur jusqu’à la rentrée 2016. Deux salles de classes restent en effet disponibles à ce jour « .Article de Gwendoline Beziau publié dans Grenews le 04/02/2014