Un enterrement de plus pour le droit de vote des étrangers

Le droit de vote des étrangers aux élections locales restera donc l’arlésienne de la gauche, de Mitterrand à Hollande…Voir l’intervention récente de Manuel Vals. Cela ne nous fera pas baisser les bras.

Et à Grenoble qu’en est-il aujourd’hui du CREG, le Collectif des Résidents Étrangers, fer de lance de votation citoyenne depuis de nombreuses années  ?

Devant les étudiants de Sciences Po, le 3 Novembre, Manuel Valls enterre le droit de vote des étrangers.
Le premier ministre termine son intervention en évoquant le vote des étrangers, promesse de 2012 non tenue. A ses yeux, non seulement cette réforme « ne peut pas se faire » faute d’une « majorité qualifiée », mais elle n’est « plus une priorité » car « le vrai sujet » est de « renouer avec la naturalisation », ajoutant qu’il est « convaincu qu’elle ne sera pas proposée à la prochaine présidentielle ». « Il ne faut pas courir derrière des totems », conclut M. Valls, redevenu briseur de tabous l’espace d’un instant.

le lendemain, Le premier secrétaire du PS  assure que le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections locales était « toujours à l’ordre du jour » de son parti, même s’il n’est pas « à l’ordre du jour du gouvernement » d’ici à 2017. « Il adviendra un jour, il faut travailler l’opinion…Obtenir que les étrangers en situation régulière présents sur le sol français depuis plus de dix ans participent aux élections municipales n’est pas attentatoire à la République et est au contraire un moyen de la conforter », a estimé le premier secrétaire.