Cécil Guitart, l’envol de l’oiseau : témoignage de Hakima Necib

La chapelle Sainte Marie d’en Haut ouvre ses portes pour rendre hommage à Cécil Guitart au musée dauphinois. A l’occasion de la sortie du livre « les combats de Cécil Guitart », Bernard Gilman, jean Claude Duclos et Jean Guibal ont souhaité mettre en lumière les souvenirs, les combats et engagements qu’il avait mené. Nous nous sommes rassemblés avec Jean Philippe Motte et de nombreuses personnes pour honorer sa mémoire et partager nos souvenirs. A l’initiative de l’association casal català – maison de catalogne de Grenoble, les artistes ont mis à l’honneur la catalogne et sa culture. Ce quatuor catalònia ont interprété des chants populaires catalans, nous nous sommes imprégnés de cette culture catalane dont Cécil nous parlait tant.

Cécil a marqué de son empreinte la politique culturelle et sociale de Grenoble, en quête de nouveaux savoirs il aimait écrire et dédicacer ses ouvrages, il m’avait offert « la bataille de l’imaginaire », en m’écrivant « mon amie Hakima tu n’as pas besoin de guerriers ». Il faisait partie des personnes qui m’ont tendu la main en politique ainsi que René Rizzardo pour m’éclairer dans mes questionnements liés à l’action culturelle.

Une personnalité ouverte aux autres, bon vivant, avec un fort engagement dans le champ de l’éducation populaire ; Cécil était un élu apprécié pour ses qualités de dialogues et de convictions. Notre dernière rencontre s’est déroulée au Musée dauphinois lors du vernissage de l’exposition « Ce que nous devons à l’Afrique », organisé par le Conseil Général de l’Isère. Passionné par l’Art, il était membre de ce comité de pilotage et m’exposait ce projet qui avait accompagné en me rappelant qu’il avait été directeur du Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie.

Compagnon politique attachant, je garderai le souvenir d’un homme plein d’énergie, de réflexion qui défendait une culture associative et solidaire. Merci Cécil.