CCAS : un bilan mi mandat positif

Tout d’abord la démarche engagée conjointement par la Ville et le CCAS autour de la territorialisation de l’action publique commence à porter ses fruits. Petit à petit nous passons du centre social, à la maison des habitants en recomposant des ensembles avec les antennes mairies ou les MJC suivant les secteurs. Les maisons des habitants deviennent ainsi de véritables pôles de rencontre, d’animation, sur un territoire.

Elles recouvrent un ensemble d’activités déclinées différemment pour tenir compte des spécificités de chaque secteur. Ce sont les  » projets de territoire  » construits entre la ville et le CCAS, avec le concours des associations.
Cependant il nous paraît essentiel que cette démarche contribue dans le même temps à dynamiser voire à renouveler l’implication citoyenne. L’engagement bénévole dans le cadre de l’équipement social autour d’un comité des usagers, doit pouvoir être préservé et renouvelé.

Les champs d’action du CCAS se démultiplient. Par exemple avec la promotion des paniers solidaires issus de l’agriculture locale. Ceux-ci sont livrés dans les différents centres sociaux ou maisons des habitants ; ils sont gérés et pris en charge par les habitants eux-mêmes. Autre exemple, le Pass culture qui poursuit un double objectif :
– favoriser la rencontre en allant s’inscrire dans les maisons des habitants afin d’organiser la sortie de façon collective,
– ouvrir des espaces culturels à des prix très attractifs, (de gratuit à 5 euros).
Autre exemple encore, pour les ainés, le CCAS facilite financièrement l’accès à certaines activités :
– découverte de l’informatique (l’âge d’or)
– le savoir pour tous (Université Inter Age)
– les pratiques sportives (ASTA)
– le chéquier sénior.

Mais, l’action du CCAS repose également sur une redistribution directe d’aide financière pour les personnes les plus touchées par la crise, par exemple les personnes âgées, les jeunes …

La politique sociale du CCAS se conjugue avec d’autres politiques de la Ville (éducation, santé, logement etc…) pour construire une ville solidaire. L’ exercice de notre politique sociale de solidarité s’articule autour de deux axes :
– l’un portant sur la redistribution, l’ouverture à de nouveaux publics, l’amélioration de l’accès aux droits pour les personnes les plus éloignées,
– l’autre sur la participation des citoyens, la lutte contre l’isolement, l’entraide entre les personnes.

Florence HANFF