Débat public le 11 Juin : Regroupement Actis/Grenoble Habitat : quels bénéfices pour les locataires ?

Mardi 11 Juin 2019 

20 heures, MDH du Bois d’Artas, 3 Rue Augereau 38000 Grenoble

Débat public, entrée libre.

GO Citoyenneté vous invite à un échange-débat en présence de :

° Christine Garnier,  Vice-présidente en charge du logement et de la politique foncière à Grenoble Alpes Métropole

° Julie Martin,  de la CSF

° Jean-François Lapiere, ancien directeur d’Actis

Animation, médiation : David Ryboloviecz et Juliette Brumelot, GO

La Métro et la Ville de Grenoble veulent fusionner les bailleurs sociaux Actis et Grenoble Habitat, début 2020, en une SEM, Société d’Économie Mixte, à capitaux publics et privés. 
Le principe de cette fusion a été acté par le Conseil Métropolitain du 6 Juillet 2018 et par le Conseil Municipal de Grenoble du 9 Juillet 2018.

Cette SEM dont l’actionnaire majoritaire serait Grenoble Alpes Métropole gérerait 16 000 logements sociaux (soit environ 1/3 du parc de logement social de la Métropole). Elle produirait entre 500 et 650 logements par an dont 300 sociaux soit environ 20% de la production annuelle totale et sociale prévue à l’échelle Métropolitaine.

A ce stade d’un projet très contesté par de nombreux partenaires ( voir article précédent sur notre site), Go Citoyenneté souhaite se placer du côté des locataires du logement social et ouvrir un échange visant à s’interroger collectivement sur l’impact de cette transformation, pour les 38000 locataires actuels concernés ( dont 28 000 chez Actis et 10 000 chez Grenoble Habitat) et futurs .

Les intervenants répondront à plusieurs questions  :
1− comment va s’organiser la représentation des locataires dans les instances de cet organisme sachant que le statut d’OPH d’Actis actuel dispose de 5 membres représentants des locataires ayant voix délibérative, tandis que Grenoble Habitat n’en a que deux ayant voix consultative ?
2− comment va s’organiser le suivi des locataires dans les quartiers sachant que l’on a affaire à des parcs relativement différents (60% du parc d’Actis est situé dans les quartiers politiques de la ville), à des niveaux de loyers différents (31% du parc d’Actis est en PLAI contre 8% chez Grenoble Habitat), à des organisations professionnelles différentes ? Quelle stratégie de ce nouvel opérateur pour les attributions ?
3− comment va s’organiser la maintenance du parc sachant qu’actuellement Actis a un effort de maintenance de 819 €/ logement et par an contre 485 €/ logement/an pour Grenoble Habitat ?
4− quels objectifs pour la production neuve des 300 logements sociaux en terme d’articulation avec l’accession privée, de niveau de loyers et de localisation ?
5− comment la Métropole va-t-elle pouvoir injecter les moyens d’autofinancement nécessaires au développement de cet outil dont elle serait l’actionnaire majoritaire (59%) avec la ville de Grenoble (21%) qui porterait 20% de la production de logement prévue à l’échelle Métropolitaine ?
6− quelle est la garantie que cette SEM restera au service du logement social ? N’y a-t-il pas le risque d’un rôle de plus en plus important des partenaires privés ?

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