Conseil Municipal du 18 novembre : PLU – Débat sur le Projet d’aménagement et de développement durables (PADD)

En écho à ce que dit M Chamussy, je me réjouis que le PADD sorte maintenant en novembre 2013 et qu’il fasse l’objet de débats pendant la campagne des municipales de 2014.

 


Intervention de Jean-Philippe Motte

Conseil Municipal du 18 novembre : PLU - Débat sur le Projet d'aménagement et de développement durables (PADD)

Délibération 39 : URBANISME AMENAGEMENT : Plan Local d’Urbanisme – Révision – Bilan de la première phase de concertation préalable – Débat sur le Projet d’aménagement et de développement durables (PADD).

Deux trois réflexions

La première
En écho à ce que dit M Chamussy, je me réjouis que le PADD sorte maintenant en novembre 2013 et qu’il fasse l’objet de débats pendant la campagne des municipales de 2014.

Il est tout à fait le bienvenu, puisqu’il s’agit de ce que l’on veut faire de notre ville et de notre agglomération : parlons-en. On a toute matière à débattre avec nos concitoyens. On peut très bien se servir de ce document « régulier » produit par les uns et par les autres pour débattre avec nos concitoyens.

Il y a des enjeux à approfondir dans le dialogue public et qui se traduiront au moment où l’on élaborera le PLU lui-même. Par exemple ce que P de Longevialle a évoqué sur les échelles de vie quotidienne. Dans les premières recommandations qui figurent dans le PADD on explicite, le fait qu’il faut peut-être chercher des échelles de vie quotidienne plutôt dans des secteurs rassemblant plusieurs quartiers, (je parle en termes d’équipement public mais aussi de commerce et de service divers à la personne), qu’à la stricte échelle des 22 quartiers de la ville de Grenoble. Ceux-ci sont peut-être quelque fois trop petits pour supporter et faire vivre des commerces et services de la vie quotidienne.

De la même façon la question des formes de la ville est un débat permanent entre nous et avec la population car elle concerne les densités, les hauteurs, la place et les caractéristiques des espaces publics. Voilà encore de bons débats avec nos concitoyens dans les temps qui viennent.
Sur la ville qui produit, nous pensons tous les uns et les autres qu’il y a un intérêt majeur à garder des activités économiques, y compris de production, dans le tissu urbain. Cet avis n’est pas forcement partagé dans la population.

Voilà, il y a plein de choses sur lesquels des échanges peuvent se produire et des différences de point de vue s’exprimer à l’occasion des élections municipales.

La deuxième
Sur le fait que la Métro a sagement convenu de retarder la progression de sa réflexion sur le schéma de secteur et sur le PADD qui doit y conduire, au nom du fait qu’elle va s’élargir de 28 à 49 communes à partir du 1er janvier 2014. C’est donc au cours de l’année 2014 qu’il faudra approfondir et mettre au point la proposition de PADD « agglomération nouvelle ».
Là aussi il y a un bon concours de circonstance et de chronologie ; la réflexion de Grenoble pourra interférer et être mise au pot de la réflexion Métro au cours de l’année 2014 sans trop de retard avec des enjeux forts ici encore car beaucoup de réflexions mises en ouverture de débat dans le cadre du PADD grenoblois se retrouvent dans le PADD de l’agglo grenobloise.

La troisième
Troisième élément de réflexion. Il nous met à l’échelle de la région grenobloise dans son ensemble. Il y a une interaction (cf le 4e chapitre de notre PADD) entre l’échelle de la ville, celle de la Métro et celle de la région grenobloise entendue au sens de l’aire du SCOT ; même si l’on peut considérer l’aire du SCOT comme étant un tout petit peu insuffisante parce qu’elle ne comprend pas les 3 massifs préalpins qui entourent Grenoble, les balcons de Belledonne, la Chartreuse et le Vercors qui font partie en réalité de la région grenobloise.

Je trouve que nous avons là des orientations, parce qu’effectivement le PADD est un document d’orientation qui peut être assez consensuel. Il l’est moins dès que nous le faisons parler et que l’on voit ce qu’il veut dire concrètement. On a là un document de travail qui devrait nous permettre de poursuivre l’échange avec les différents partenaires que j’indiquais et avec nos concitoyens tout au long des mois qui viennent.

Il me semble que l’une des choses qu’il nous faut arriver à faire dans la nouvelle Métro, par rapport au type de réflexion que l’on mène ici, c’est qu’elle soit partagée par le maximum de gens à l’échelle de la Métro à commencer par l’ensemble des 49 conseils municipaux qui sont associés à cette nouvelle communauté d’agglomération à vocation métropolitaine.
Je rappelle au passage que si seulement cette 50e de conseils municipaux était dument informée et porteuse de réflexion d’aménagement et de développement durable, cela ferait déjà entre 1000 et 1500 personnes qui porteraient la réflexion auprès de l’ensemble des citoyens de l’agglomération : ça serait pas mal.

Merci.

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