Explications
La Régie des Eaux et de la Ville de Grenoble ont demandé un temps d’analyse supplémentaire.
Pour suivre les éventuels essais préalables à la remise en eau, un groupe de pilotage réunissant les services de l’Etat (DDT et ARS), la Régie des Eaux et la Ville de Grenoble, l’Agence de l’Eau, la Région, s’est réuni 5 fois en 2012 sous l’égide de la CLE afin de définir le protocole de suivi des essais et d’en estimer le coût financier global au vu des nécessités et exigences de chacun, et ce avec de nombreuses difficultés de gouvernance.
Mais ce protocole de suivi des essais devra avoir reçu l’accord du Préfet, de la Ville de Grenoble et des partenaires de la démarche, avant sa mise en œuvre.
Comme nous l’avons déjà dit à la Régie des Eaux de Grenoble, ne faut-il pas faire jouer ici le principe de précaution ? Car la qualité de l’eau est réelle grâce au temps important de filtration des eaux souterraines du Drac par les sédiments.
Une remise en eau du Drac pourrait engendrer une diminution importante de la filtration des eaux arrivant au PR4, avec une éventuelle remise en cause de la qualité de l’eau potable, qui est une des meilleures de France…
Et enfin, aucune obligation réglementaire ne semble imposer la forte augmentation du débit réservé du Drac. Nous comprenons que l’administration veuille redonner une vie normale à cette réserve mais ne pouvons l’accepter en ayant le moindre doute sur une conséquence de la qualité de l’eau potable de Grenoble, car il s’agit d’une ressource rare, de haute qualité, à protéger absolument et prioritairement !
Par conséquent, le groupe GO s’abstiendra sur cette délibération qui n’apporte pas les garanties suffisantes à nos interrogations, sans compter les coûts financiers qui nous semblent trop important.
Aline Blanc-Tailleur