L’Université de Grenoble ne peut pas se construire sans les personnels et leurs syndicats

Aujourd’hui, Grenoble ne figure pas aujourd’hui parmi les 10 universités françaises susceptibles de faire partie du plan Campus, lancé par l’État. Ce plan doté d’un montant de cinq milliards d’euros est destiné à la requalification et la dynamisation des campus existants pour créer et fédérer les grands campus de demain et accroître leur visibilité internationale.

La dynamique engagée par les universités de Grenoble en matière de partenariat avec les organismes de recherche, ou encore de réflexion prospective sur le site grenoblois, piétine.

GO Citoyenneté veut exprimer son inquiétude face à une situation qui risque de figer encore plus le statu quo. Le 28 février 2008, à l’occasion du vote pour désigner l’Administrateur de Grenoble INP, devenu Grand établissement, , la ville de Grenoble et la Communauté d’agglomération ont choisi de voter pour le président sortant qui défendait une solution minimale, celle d’une université fédérale, et qui était soutenu par seulement un tiers des personnels.

Malgré leurs affirmations, par ce vote, les collectivités territoriales pour des raisons peu claires, ne favorisent pas un processus qui nécessite du volontarisme et le soutien des syndicats et du personnel, ce qui était le cas de son concurrent.