Réforme des rythmes scolaires à Grenoble
1 mai 2014
Communiqué envoyé au Dauphiné Libéré suite aux articles parus le 15 Avril 2014
La reforme des rythmes scolaires est indissociable de la refondation de l’école. C’est cet ensemble qui devrait permettre, je l’espère, enrayer le développement des inégalités scolaires.
Les nouvelles équipes municipales, comme celle de Grenoble aujourd’hui, souhaitent toujours « tout remettre à plat, en concertation avec les habitants.. ». C’est de bonne guerre mais pourquoi nier le travail accompli et faire comme si la concertation n’avait pas déjà eu lieu. Les activités périscolaires à Grenoble ont subi un bon qualitatif incontestable : encadrement des groupes d’enfants diminué de moitié, contenu pédagogique requalifié, création des animateurs référents, grands choix d’activités, instances de concertation en place … Une évaluation par un cabinet extérieur est lancée depuis un an, un travail rapproché avec l’Education Nationale, l’Espe, les universités et les Fédérations d’éducation populaire est engagé pour la formation des animateurs.Bien sur il reste encore beaucoup à faire et nos deux élus grenoblois aux écoles et à l’enfance, la jeunesse et la tranquillité publique, chargés du dossier, peuvent puiser dans les ressources du travail accompli.Pour toutes les villes 4 dossiers sont stratégiques et difficiles à conclure : le rythme des enfants en maternelle, / l’organisation de la journée de l’enfant pour éviter la suractivité, / la formation d’animateurs qualifiés qui n’existent pas encore suffisamment sur le marché de l’emploi / et la charge financière pour la commune.
Pour l’instant peu de villes ont trouvées de bonnes réponses à ces questions, malgré 2 années de réflexion.
Gageons que nos nouveaux élus, avec l’aide d’un service éducation de la ville de grande qualité, sauront faire avancer un « projet éducatif grenoblois » au bénéfice de tous les enfants et particulièrement des plus défavorisés.
Les nouvelles équipes municipales, comme celle de Grenoble aujourd’hui, souhaitent toujours « tout remettre à plat, en concertation avec les habitants.. ». C’est de bonne guerre mais pourquoi nier le travail accompli et faire comme si la concertation n’avait pas déjà eu lieu. Les activités périscolaires à Grenoble ont subi un bon qualitatif incontestable : encadrement des groupes d’enfants diminué de moitié, contenu pédagogique requalifié, création des animateurs référents, grands choix d’activités, instances de concertation en place … Une évaluation par un cabinet extérieur est lancée depuis un an, un travail rapproché avec l’Education Nationale, l’Espe, les universités et les Fédérations d’éducation populaire est engagé pour la formation des animateurs.Bien sur il reste encore beaucoup à faire et nos deux élus grenoblois aux écoles et à l’enfance, la jeunesse et la tranquillité publique, chargés du dossier, peuvent puiser dans les ressources du travail accompli.Pour toutes les villes 4 dossiers sont stratégiques et difficiles à conclure : le rythme des enfants en maternelle, / l’organisation de la journée de l’enfant pour éviter la suractivité, / la formation d’animateurs qualifiés qui n’existent pas encore suffisamment sur le marché de l’emploi / et la charge financière pour la commune.
Pour l’instant peu de villes ont trouvées de bonnes réponses à ces questions, malgré 2 années de réflexion.
Gageons que nos nouveaux élus, avec l’aide d’un service éducation de la ville de grande qualité, sauront faire avancer un « projet éducatif grenoblois » au bénéfice de tous les enfants et particulièrement des plus défavorisés.
Paul Bron
Conseiller municipal de Grenoble