« Six heures pour nos libertés » : pour les défendre et pour les reconquérir.
Mediapart, avec le soutien d’associations, de syndicats et de collectifs et à l’invitation de la Ville de Grenoble, organise une grande rencontre nationale.
Vendredi 5 février, soit deux jours avant cette grande réunion publique, l’Assemblée nationale aura commencé l’examen du projet de réforme de la constitution voulu par le président de la République. Inscription des dispositions de l’état d’urgence dans la Constitution, extension de la peine de déchéance de nationalité aux citoyens binationaux condamnés pour faits de terrorisme sont, en l’état, les deux articles de ce projet de loi constitutionnel.
Dans le même temps, François Hollande a fait annoncer, le 20 janvier, la probable prolongation de l’état d’urgence au-delà du 26 février. Ce dispositif d’exception qui autorise – entre autres – perquisitions administratives, assignations à résidence et dissolutions d’association est de plus en plus vivement critiqué. Des dizaines d’associations et syndicats ont signé des appels appelant à la suspension de cet état d’urgence qui menace nos libertés.
Les nombreux intervenants et participants à cet événement du 7 février ont à cœur de construire ce « contre-discours de Grenoble ». Pour démontrer que la sécurité n’est pas l’ennemie des droits et libertés. Pour affirmer que c’est en s’appuyant sur une France plurielle, ouverte et aux engagements multiples que se construiront les meilleures réponses au terrorisme, aux haines et aux peurs. »
Permettre de réfléchir, d’ouvrir des horizons sont des enjeux importants dans une démocratie. Nous vivons depuis quelques mois, des évènements troublants, douloureux, qui viennent percuter de plein fouet, nos idéaux démocratiques. Il nous faut continuellement penser et repenser ce qui nous permet de vivre ensemble de manière apaisée. Cette soirée devrait nous permettre de partager, d’ouvrir des espaces de débats et ainsi nous permettre d’être vivants, démocrates et dynamiques !