VAGUE ROSE… A GRENOBLE

Grenoble résiste et anticipe.

VAGUE ROSE... A GRENOBLE
Grenoble est une ville qui sait anticiper et… résister.
Elle vient de le montrer encore une fois dans les urnes par un vote très nettement en décalage par rapport à celui du pays.
Sans remonter à la « Journée des tuiles », dont les historiens s’accordent pour dire qu’elle anticipa la Révolution Française, en témoignent, plus récemment le vote sur la constitution européenne à 55 % (45 % pour le pays), le vote en faveur de Ségolène royal à 58 % (47 % dans le pays) et depuis ces deux précédents dimanches le grand schlem réalisé dans la ville, avec l’élection de Michel Destot et de Geneviève Fioraso, crédités de plus de 60 % de voix.

C’est parfois un grand tort… que d’avoir raison

VAGUE ROSE... A GRENOBLE
Les grenoblois poussent parfois le sens de l’anticipation si loin qu’ils en sont les victimes. C’est ainsi qu’en mai 1981, alors qu’une grande vague nationale rose déferlait sur la France, avec l’espoir qU’elle a pu lever, Grenoble avait encore si bien anticipé, que son laboratoire social modélisé sur le territoire français ne fit plus rêver les grenoblois. Ils prirent alors le risque d’une aventure dont on connaît la désastreuse issue.
Les grenoblois ont montré hier, qu’en plus, ils n’avaient pas la mémoire courte !

Transformons l’essai

VAGUE ROSE... A GRENOBLE

Soyons attentifs à cette nette victoire des législatives pour considérer désormais que si nous avons marqué deux essais, à contre – courant du jeu national de l’adversaire, il faudra désormais les transformer à l’occasion des municipales à venir.
Pour rester dans la métaphore sportive (rugbystique), nous devons dès maintenant consolider l’équipe qui devra gagner. Le travail de sélection va donc pouvoir commencer.

 

Cécil Guitart