Jean Philippe MOTTE, un homme d’une grande humanité.

Jean Philippe MOTTE nous a quitté Samedi 28 Janvier

Créateur et figure morale de GO Citoyenneté, qu’il a fondé en 1993 avec d’autres militants, il a marqué la vie politique grenobloise par sa droiture, son intégrité et son sens de l’intérêt général.

Sociologue de formation, il est arrivé à Grenoble dans les années 70 pour prendre un poste à l’agence d’urbanisme. L’expérience politique de Hubert Dubedout l’avait fait choisir cette ville plutôt que Strasbourg.

Adjoint en charge de la politique de la ville et du logement entre 1995 et 2011, vice président du CCAS de 1997 à 2001 et vice président de la Métro de 2008 à 2014.

Il fut deux fois tête de liste pour GO Citoyenneté, en 1995 et 2008, . En 2014 il s’est retiré de la vie politique tout en restant très actif à GO.

Très engagé dans la vie associative et particulièrement dans la défense des migrants, il a été un militant fidèle et actif de l’APARDAP, de l’ODTI, de AMAL, de Paysage… et plus récemment de Migrants en Isère, en s’investissant dans l’organisation des « Assises de la migration » le 3 Décembre 2016 à la MC2

Habitant de la Villeneuve, mais persuadé qu’il fallait s’émanciper de la dimension locale, il s’est battu pour que l’intercommunalité devienne une culture commune, ainsi que pour la création de la Métropole grenobloise.
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D’une grande rigueur intellectuelle, Jean Philippe MOTTE  était une belle personne forte d’une grande humanité et d’un sens de l’écoute qui ont marqué tous ses partenaires. Jean-Philippe était « un homme bien », tout le monde en convenait, cela relevait de l’évidence.
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Nous présentons toute notre affection à Marie France, à  ses 5 enfants, ses 12 petits enfants et à toute sa famille.
Une commémoration se déroulera au Centre œcuménique St Marc, mardi 31 Janvier à 9h. Marie France et ses enfants souhaitent que celle ci se déroule dans une grande sobriété.
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La famille a communiqué que :
« Si vous souhaitez partager un témoignage, un souvenir, un texte en relation avec Jean Philippe, nous les rassemblerons dans un livret »
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Les premiers témoignages :
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Michel Hollard : Saint-Marc le 31 janvier 2017.
Marie-France m’a demandé d’apporter ici le témoignage d’un ami qui a aussi partagé beaucoup des engagements de Jean-Philippe. Ceux qui ont été ses collègues dans ses activités professionnelles, associatives, électives ou politiques se sont exprimés par ailleurs et il faudra passer plus de temps pour retracer avec eux tout ce que, les uns et les autres, nous lui devons.
Jean-Philippe n’était pas de ceux qui parlent facilement de leur propre personne. C’était quelqu’un qui écoutait, lisait, analysait, proposait, conseillait, agissait mais ne se mettait jamais lui-même en valeur.
Autant il était proche des gens, autant on pouvait compter sur lui pour avoir des informations fiables et ne pas masquer les difficultés, autant il lui était difficile d’être un homme de communication. Il était plus l’incarnation d’objectifs, de valeurs, de projets que le chantre d’un territoire.
Comment parler de lui dans ces conditions ?
Il y a  des textes de Jean-Philippe où il s’exprimait parfois à la première personne et c’est sur ces textes que je voudrais m’appuyer.
Jean-Philippe est arrivé à Grenoble en 1970. Il a alors 28 ans. « Je suis sociologue de formation, je suis arrivé à l’agence d’urbanisme en octobre 1970.  Il n’y avait alors que quelques agences en France. J’avais la possibilité d’atterrir soit à Strasbourg soit à Grenoble. J’ai choisi Grenoble par attirance à l’égard de ce qui commençait à être connu du travail municipal grenoblois. »
Nous étions alors cinq ans après l’élection de la municipalité d’Hubert Dubedout dans laquelle Jean Verlhac avait la responsabilité de l’urbanisme.
Une personne qui a beaucoup travaillé avec lui à l’agence dit de lui: « Malgré un certain fond d’humilité il restait ferme quant à ses convictions et engagements – tant syndicaux que professionnels ou politiques – et il lui suffisait parfois de quelques vers de Prévert ou de Raymond Queneau pour exprimer son désaccord ou sa critique ».
Les principales questions qu’il va aborder dans sa vie d’élu sont déjà celles sur lesquelles il travaille à l’agence d’urbanisme.
Il y  a en effet travaillé tout d’abord sur le schéma d’aménagement et d’urbanisme et sur un projet d’agence foncière pour la région grenobloise « j’ai eu, dit-il 30 ans plus tard, la chance d’approcher ainsi plusieurs échelles territoriales non seulement de la ville et de l’agglomération mais aussi celle de la région grenobloise ». Entre 1976 et 1979 il est détaché au centre communal d’action sociale, le CCAS. Il y a des fonctions d’accompagnement de la politique sociale à l’échelle des quartiers autour des centres sociaux, à l’interaction de la politique sociale et de la politique urbaine. Il fut ensuite à l’origine de la création de l’Association régionale Rhône-Alpes pour l’innovation urbaine et le développement local (l’INUDEL).
Ce qui nous importe aujourd’hui c’est de voir à quel point cet itinéraire professionnel va se retrouver dans l’engagement politique de Jean-Philippe et dans les fonctions qu’il occupera tant à la mairie de Grenoble qu’à la Metro et ensuite dans son retour à la vie civile après 2012.
En 1995 en effet s’annoncent les élections municipales. Jean-Philippe est partie prenante dès le départ dans les discussions qui s’ouvrent sur la manière de construire une alternative de gauche à la municipalité en place. C’est dans ce contexte que GO s’est créé et a connu des variations marquantes dans sa composition de départ à l’approche des élections.
Au cours de l’ hommage qui avait été organisé pour Paul Keller, en présence de Paul et Simone, Jean-Philippe évoque un coup de fil de Paul à l’automne 94 « il m’interrogeait sur mon engagement et mon souhait d’être tête de liste. Je lui répondis que pour moi « le métier » de maire était le plus beau. « Alors vas-y » me dit-il ».
On sait que GO,  s’était trouvé finalement avec deux candidats à la tête de liste : Gérald Dulac et Jean-Philippe. Le vote fut pour le moins indécis et confus mais en définitive les deux candidats qu’une seule voix séparait, acceptèrent la décision finale et Jean-Philippe fut la tête de liste. L’enjeu s’avéra finalement non pas le poste de maire mais l’ordre des adjoints de GO dans la nouvelle municipalité.
Ensuite Jean-Philippe eut des charges lourdes à assurer : politique de la ville à Grenoble, politique du logement à la Métro. Il savait tout des différents quartiers de l’agglomération et en connaissait les principaux acteurs. Il faisait le tout sans se mettre en avant, laissant souvent les interventions médiatiques et le bénéfice politique à d’autres.
Exigeant, il n’appréciait pas les gens qui sacrifiaient leur activité professionnelle pour leur activité militante et recherchait des interlocuteurs qui pouvaient apporter le fruit de leur expérience vécue aussi bien que de leurs compétences. C’est à ce prix qu’il les considérait comme « crédibles » pour assumer des responsabilités électives ou professionnelles.
Les rapports politiques ne manquent pas de violence, surtout lorsqu’il s’agit de décider des alliances et arbitrer entre différents candidats et candidates, comme notamment en 2008. Avec pudeur Jean-Philippe évoqua dans le même hommage à Paul Keller  cette matinée du mardi entre les deux tours des municipales de mars 2008, où « après des discussions difficiles au sein de GO, une nuit courte, une négociation heurtée avec la liste PS et apparentés et une issue médiocre pour GO », dont il se sentait responsable, il fut alors victime dit-il sobrement « d’un effondrement soudain et provisoire. »
On le savait profondément chrétien mais il n’exprimait jamais explicitement sa foi dans les réunions politiques.
Écoutons ce qu’il dit le jour des obsèques de François Hollard et qui, à peu de choses près, pourrait sans doute s’appliquer aussi à lui :
« Je crois qu’il était habité d’une foi profonde, foi en l’homme, foi en Dieu, sans doute indissociable pour lui, venues de l’enfance et de la tradition protestante. Il était l’arbre dont parle la Bible, dont le feuillage demeure vert, car il s’enracine dans une source d’eau vive, la Parole et la Promesse d’Amour que nous transmettent les Écritures et qui courent tout au long de notre humanité. »
Dès 2008 il fit campagne, comme tête de liste de GO citoyenneté, en faveur d’un Grand Grenoble. Il était un fervent partisan d’une Métro qu’il souhaitait démocratique et élue au suffrage universel. Il exprimait ainsi son impatience :
«  Cela sera peut-être pour 2020.  Moi ça fait 40 ans que j’entends parler de tout cela je commence à avoir un peu de philosophie mais quand même ! »
Dans un texte intitulé « Course de lenteur sur le non-cumul des mandats » il écrivait aussi : « Au diable ces palinodies lamentables, qui ne font que nourrir l’éloignement et la méfiance toujours grandissante des français à l’égard de leurs élus politiques. Un peu de clarté et de volonté dans l’engagement pour le renouveau démocratique et le renouvellement des générations ! »
Mais c’est sans doute au sort des étrangers qu’il a consacré le plus d’énergie et de réflexions. Il était partisan de leur accorder le droit de vote aux élections locales.
Il a largement pris sa part de la misère du monde. D’abord comme élu, à propos des Roms, entre autres. Ensuite, après son mandat électif , au sein de l’APARDAP et de « Migrants en Isère ». Nous l’avons vu, au soir des « états généraux des Migrations » du 4 décembre 2016, fatigué mais heureux de leur succès.
L’an dernier, il fut l’un des fondateurs de l’association « Présence de Hubert Dubedout » , avec laquelle il élaborait le projet de colloque qui se tiendra en janvier 2018, sur un sujet qui lui tenait à cœur « la figure du maire aujourd’hui »
On ne peut que saluer cette cohérence dans un parcours interrompu trop tôt.
On citera en conclusion cette phrase qu’il a prononcée en souvenir de Charles Fourrey, mais qui le décrit lui même parfaitement : « Avec discrétion, mesure et fermeté, en compagnie d’autres citoyens, il traçait un chemin pour une ville habitable, conviviale et hospitalière »
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Paul BRON Mon cher Jean Philippe
Tu es parti bien vite, trop vite. Créateur avec d’autres amis de GO Citoyenneté, tu en étais l’incarnation, pour moi je dirai meme que tu étais « l’âme de GO » Ce mouvement politique citoyen fondé en 1995 .
Humanité, c’est le premier mot qui me vient en pensant à toi. Un homme plein d’humanité, de respect pour les autres. Pas une humanité qui renvoie à l’inaction, pas une humanité triste mais une force de convictions ancrée dans ta pugnacité, et même parfois ton intransigeance, dans ton désir de voir avancer le monde pour plus de tolérance et de bienveillance. Et un humour, une joie de vivre et d’agir que, je crois, tu puisais dans ta famille, dans ta spiritualité et tes prières.
Une humanité qui prenait corps bien sur aussi dans ton soutien aux migrants de toutes origines. Parrains de plusieurs familles avec l’Apardap, Militant engagé à Amal, à l’Odti, à Paysage, à Migrants en Isère et tant d’autres associations de soutien aux immigrés
Je me souviens quand en 2008 nous t’avons demandé d’être le chef de file d’une liste GO aux municipales. Tu avais refusé pour respecter un principe de non cumul qui était notre marque de fabrique. Nous t’avons poussé à un 3eme mandat, et tu as accepté à la condition de te retirer à mi parcours.
Tu l’as fait. C’est remarquable et tellement rare pour un homme politique qu’il faut le reconnaitre et l’apprécier.
J’aimais bien aussi quand tu t’emportais sur un sujet, déçu et frustré de constater l’immobilisme et le manque de courage qui t’entourait. C’était vivant, ardent, rempli d’une exaspération fertile qui emportait l’adhésion
Tu étais aussi très attaché à la dimension humaine et politique du territoire. Pas seulement celui de Grenoble mais celui de toute l’agglomération et tu as tenu d’ailleurs à ce que notre programme à cette époque fasse mention du « Grand Grenoble » préfigurant très tôt la dimension de la Métropole pour laquelle tu as œuvré inlassablement.
Aujourd’hui nous sommes tous orphelin. Orphelin d’un homme debout, digne. Orphelin d’une certaine façon de faire de la politique : respectueuse, honnête, bienveillante et qui savait prendre ses responsabilités, quitte à déranger l’ordre établi..

Olivier Truche  Toujours discret, Il avait le secret

D’être présent,
Toujours pour les gens.
Assis dans un coin de la salle,
Le visage parfois plongé dans ses mains,
Ils écoutaient toutes les voix qui s’emballent
À propos d’hier ou rapport à demain.
Dans le respect absolu du tour de parole,
Ce grand monsieur pouvait résumer en un mot
Les phrases, en un discours les boussoles.
Car juste, identique devant ou sans micro,
Son regard manquera à tous ceux
Qui suivent les affaires de la cité,
Son sourire restera en tous ceux
Qui l’ont côtoyé dans la défense de nos diversités.
Toujours discret,
Il avait le secret
D’être… présent,
Toujours pour les gens.
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David Ryboloviecz Nous avions eu une pensée pour lui lors de nos vœux. Cette nouvelle est sidérante. J’avais eu à de nombreuses reprises l’occasion de travailler avec Jean Philippe, alors qu’il était élu et que j’étais cadre au Conseil Géneral. J’avais appris à apprécier ses approches, sa capacité à nous inviter à prendre le temps de comprendre et à réfléchir. Sa posture apaisante à souvent été une aide précieuse dans des moments de tensions.
Au sein de Go, j’ai pu l’écouter et échanger avec lui. Sa connaissance des enjeux souciaux et ses analyses ont été aidantes et précieuses.
J’ai une pensée pour lui et pour sa famille
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Bahija Ferhat Au revoir Jean Philippe, tu vas beaucoup me manquer. Je suis heureuse de t’avoir connu, tu es parti trop vite, ton amitié et ta sagesse m’ont été d’un soutien inestimable. Pour beaucoup d’entre nous, tu resteras pour toujours un Grand homme qui a fait don de son humanité au service de ses engagements et des autres.
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Mohamed Rahmani-Sakalli
Je suis comme vous tous, profondément bouleversé et peiné par la soudaine disparition de notre ami Jean-Philippe et en ce moment douloureux les mots me manquent pour exprimer ici mon estime et ma reconnaissance à la famille de cet homme profondément humain et humaniste et un militant acharné pour le dialogue et le respect des cultures aussi bien dans les relations humaines que dans son action politique, avec toujours une attention particulière pour les personnes en situation de fragilités…Cette disparition est une immense perte aussi bien pour notre famille de pensée que pour notre ville…
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Jean Caune Oui, une belle figure humaine, un « bel » homme vient de disparaître. Nous avons longtemps cheminé ensemble à la naissance de Go puis au moment où GO est venu prendre sa place dans la majorité municipale. Jean-Philippe a été celui dont la hauteur morale, le sens de l’écoute mais aussi celle des convictions a permis de maintenir le dialogue avec les autres forces de gauche. Il était possible d’avoir des divergences avec Jean-Philippe, il n’était pas possible de rompre avec lui, tant il était respectueux de l’autre et attentif à ses raisons. Son action, son rayonnement, ses engagements ont donné des lettres de noblesse à l’engagement politique.
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L’AHGGLO C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Jean-Philippe Motte. Nous avons toujours apprécié son humanisme, son respect, sa générosité. Il faisait partie des ressources importantes pour les associations d’habitants, un véritable guide qui réveillait nos réflexions. Nous souhaitons dire à sa famille et à ses proches combien nous partageons sa peine
Plusieurs membres de LAHGGLO seront présents ce mardi lors de la cérémonie au Centre oecuménique.
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Gérald DULAC Comme vous le savez nous avons vécu des moments très forts Jean Philippe et moi. Son décès me touche énormément.
Je revois ces moments intenses dans une situation de notre ville qui était très différente et un collectif extraordinaire
Je m’associe aux condoléances que GO va porter à sa famille.
Avec mes sincères pensées de fraternité

Alain Manac’h : Bigre… La tourmente… Un grand Monsieur comme en parle Paul. Même si on n’a pas toujours été d’accord. C’était avec un franc sourire que nous échangions sur nos divergences… Un homme de principe et de conviction qu’il était doux de rencontrer. un exemple à suivre, surtout en ce moment sur ce qu’est l’engagement en politique et dans la société. Nous avons conduit ensemble (entre autre) un travail en hommage à Emmanuel Mounier, qui porte haut et fort la nécessité de l’engagement. Jean Philippe incarnait à merveille cette conception de la personne et du « vivre ensemble. Merci à lui et amitiés forte à Marie France et leurs enfants.

Gisèle Perez  : Jean Philippe était un HUMANISTE entièrement tourné VERS les autres, POUR les autres.  Grenoble, les Quartiers sud, les Grenoblois lui doivent beaucoup.
Hier, à Saint Marc, ils étaient là nombreux, dans toute la diversité de couleur, de pensée, de religion . . . telle la société qu’il défendait et que nous aimons.
Reprenons le dernier souhait de Marie France : connaître la PAIX

Roger Merlin : Très triste Les années que nous avons passées à la mairie nous avaient rapprochés et souvent nous partagions les mêmes idées sur l’éducation.C’était une vraie chance de rencontrer Jean Philippe calme pondéré mais toujours déterminé portant ses convictions avec justesse et discernement
Et encore..;;en 2001 quand j’ai quitté la mairie Jean Philippe m’a offert un livre  » Commune Présence de René CHAR avec un clin d’oeil sur le titre et une dédicace qui aujourd’hui encore et surtout en ce jour m’émeut profondément. Quel plaisir d’avoir pu rencontrer cet homme de bien!
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Jérôme Safar : Notre ami et collègue Jean-Philippe Motte nous a quitté. Adjoint en charge de la politique de la ville emblématique de Michel Destot, Jean-Philippe était un homme droit, digne et quelqu’un pour qui l’engagement et la vie personnelle étaient intimement liés. … Jean-Philippe était un homme de paix, un homme de dialogue, capable aussi de s’agacer de voir un dossier freiné, ou les hommes et les femmes que nous étions perdre notre temps en débats stériles. Il était aussi engagé profondément dans la volonté de favoriser le dialogue entre les religions et la cité, il l’a fait aux côtés de Georges Lachcar, comme d’habitude en veillant à l’humilité de chacun dans cette délicate mission.
Fondateur et président de GO Citoyenneté à Grenoble,Jean-Philippe avait une place « à part » à Grenoble, il s’est battu pour que l’intercommunalité devienne une culture commune et non l’addition des égoïsmes communaux.
Il a su aussi mobiliser notre équipe autour des dossiers de renouvellement urbain de Teisseire, de Mistral, et de Villeneuve. Il laisse une marque qui va au-delà de ces dossiers, qui mêlait une grande exigence personnelle et collective à une volonté d’écoute hors norme. Avec lui il n’y avait jamais de conflit de posture, il y avait des échanges, des débats et surtout la volonté de comprendre les arguments de chacun avant de prendre une décision.
C’est une très triste nouvelle et la perte d’une belle personne qui a consacré sa vie aux autres. Je sais que c’est aussi une nouvelle très triste pour sa famille, son épouse et ses amis. C’est un honneur d’avoir pu travailler avec Jean-Philippe et l’avoir côtoyé m’a apporté beaucoup.
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Gildas Laeron  : Je reprends les mots justes de Paul pour témoigner du respect pour l’homme et de la tristesse d’apprendre le décès du militant, de l’élu politique défenseur et promoteur infatigable de l’émancipation pour tous, toujours au service des quartiers et des habitants des quartiers les plus fragiles de notre cité. Une figure forte et engagée s’en est allée. Triste nouvelle que le départ de Jean-Philippe Motte

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 Nous publierons les autres témoignages qui nous parviennent…
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Nous reproduisons de même l’article du Dauphiné Libéré du 29 Janvier, qui mentionne les réactions de :
Michel DESTOT, Jacques CHIRON, Christophe FERRARI, Eric PIOLLE, Genevieve FIORASO, Matthieu CHAMUSSY…/…
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