MUNICIPALE 2020 à Grenoble. GOnews n°1

GO Citoyenneté publiera périodiquement une « News municipale 2020 à Grenoble « GOnews » pour vous tenir informé de l’actualité de la campagne.

News 1 :  Novembre 2019, la gauche se recompose

Après la publication du 1er sondage au mois d’octobre, la plupart des partis et mouvements organisés se sont déclarés.

4 grandes familles émergent :

– La droite macronienne avec « Un nouveau regard sur Grenoble » et Emilie Chalas députée de l’Isère

– La droite dure avec Alain Carignon

– La gauche socialiste avec « Grenoble Nouvel Air » et Olivier Noblecourt (pas encore déclaré tête de liste)

– La gauche écologiste avec « Grenoble en commun » et le Maire Eric Piolle.

Précaution : si les appareils politiques s’organisent ainsi dans notre démocratie locale, nous savons bien que le choix des électeurs repose lui, sur d’autres préoccupations que les étiquettes.

Mais il reste encore 4 mois pour convaincre.

Côté gauche, dernièrement le maire Eric Piolle a annoncé :. « A Grenoble, la guerre des gauches est derrière nous ». Il continuait en disant « Les choses vont être claires dans le combat contre la corruption et contre l’ultralibéralisme »,

Il oublie 4 choses :

1) Cette « union » assez large, autour de « Grenoble en commun » s’est faite dans la douleur, aux forceps et ne traduit pas un soutien clair et massif des forces politiques de la gauche locale. Des choix dictés par Paris pour certains, pas toujours en accord avec les souhaits des groupes locaux (génération écologie, les jeunes insoumis ?) des votes de soutien ric rac (Génération.s ), tensions internes au PC, débauchage individuel au PS…

2) Le PS grenoblois et GO citoyenneté acteurs de gauche à Grenoble sont engagés pour un projet ancré à gauche au sein du collectif « Grenoble Nouvel Air« .

3) Il existe une autre opposition plutôt d’extrême gauche et avec les gilets jaunes grenoblois, qui ne s’est pas encore exprimée sur sa stratégie.

4) Les raisons de l’existence de ces tensions et oppositions de gauche, (alors qu’il aurait été si simple apparemment de se rassembler derrière le Maire) sont aussi à chercher dans des décisions de la majorité qui n’ont pas toujours été très progressistes et sociales : fermeture de bibliothèques dans des quartiers populaires, diminution des professionnels veillant à la santé des enfants, crise avec les acteurs culturels et les commerçants, suppression de la gratuité totale du périscolaire , volte face sur les démolitions à la Villeneuve, déroute de la votation citoyenne, gouvernance municipale à une seule voix, ville peu apaisée…En actif notons, un point fort sur les déplacements, une volonté de démocratie participative, l’agriculture en ville, le budget participatif, une certaine sobriété de posture de l’élu.e…

Un vrai bilan du mandat partagé, avec positif et négatif, reste encore à faire pour construire de nouvelles perspectives.

Bref il existe à Grenoble plusieurs visions de la gauche locale. La confrontation constructive des projets lors du premier tour des municipales (nous ne parlerons pas de guerre car les mots ont un sens) ne fait que commencer !

La prochaine fois nous aborderons les propositions et le contenu des programmes.